Opaline

hum.. je vais sans remords me servir d'un truc déjà ecrit hinhin et le remanier
Je recommence à jouer à Hordes... saison 4 et ne suis pas encore convaincue... 3 villes et demi.. la demi ayant ete laissée, entre autres pour rejoindre S2N. où je survis là .. la deuxième : DGJ, mais en ville Pandé type de ville qui n'existait pas en V0


J'ai découvert le pourrissage .. peut etre avais je eu de la chance en VO pourtant avec des villes Lambda et plein de Kevins?.. pourtant y avait pendaisons et engueulades.. ce qui m'a jamais plu ceci dit. .. m'enfin La Pandé et les "discretions" qu'elle permet. . j'sais pas.... bien sur y a toujours eu des pictophiles *essaye de ne pas jeter de regard en coin* mais là c'est autre chose..

Toujours est il que cette experience en Pandé m'a confirmé dans ce que j'apprécie ou non de Hordes.

Partager un moment, faire du RP, rencontrer des personnes, decouvrir de nouvelles façons de jouer… etc
La manipulation des autres, l’excitation de la zizanie semée ne m'interessent pas .. sauf si c'est ds un cadre précis et défini : celui du RP où chaque protagoniste sait de quoi il retourne.
Je ne suis pas pour autant une bisounours, ni naive, aucunement.. j'préfere juste utiliser mon temps autrement.

J'suis pas héros mais disponible, explo, ruine que j'ai decouvertes et camping où Opa s'est déjà gèle les fesses.
Opaline (la maline^^) est une survivor! Blessée, infectée, camée, en soif et en pandé , camping en deuxième : survie! huhu
Vous etes prevenus!

Les pictos si j'en ai .. ok.. sinon.. m'en fiche

ps : le flood connais pas
c'est grave? .

Déesse du RP Oo

[7 jours, non 6 nuits que mes pieds tracent leur route dans le sable.
La journée, emmitouflée dans le pan de tissu qui me sert aussi de vêtement, dans un creux du sol, derrière une dune, dans une carcasse abandonnée je dors.
La nuit, silhouette pâle je cours.
Longue foulée, souffle posé, sens deployés, je fuis.
Mes pas sont une danse à la surface de ce monde, ils font échos à la Lune qui veille toujours.

De temps à autres, mon corps se plie, d'un geste rapide mon bras se tend, ma main s'emplit d'une petite vie gigotante, écaillée ou poilue.

A l'aube, le soleil se levant, je m'en rassasierai.
La dernière fois que j'ai rencontré des humains, j'ai appris d'un vieil excentrique à cuire les chairs sans feu. Je garde précieusement et le papier métallique et la grande "loupe" qui me permettent chaque jour d'échapper à une animalité que je sais sourdre en moi.
Ma plus grande lutte la nuit n'étant pas ma survie aux créatures affamées et hurlantes mais le combat que je mène pour attendre le matin... pour ne pas gouter au sang qui palpite au creux de ma main, saccades enivrantes d'une bestiole affolée. Je me hâte alors d'une pression sur le cou d'endormir mon repas avant de le mettre dans mon sac. Tentation qui s'apaise.

Quant à l'eau, vitale, pour qui le veut bien elle est partout. Son odeur particulière mais ténue est le chemin de sa découverte. Parfois, provocante l'eau laisse des signes : plantes rares, terriers nombreux de bestioles, sol particulier, peu importe. Une lame qui perce ou mes mains qui creusent la trouvent presque toujours.
J'aime son gout si varié qui est la mémoire du lieu où elle a séjourné, où elle a creusé son lit. Parfois minérale, parfois végétale, parfois métallique, sa saveur m'enchante.


7 jour et 6 nuits que j'ai du quitter le semblant de refuge où des humains jouaient à se détruire, insidieusement.
Dans mon sommeil, des pas de course. Un bruit sourd?...
...
Dans mon sommeil des odeurs : sueur, peur... amertume due à la soif?
Je m'agite.
...

Des voix.... Des voix!

7ème jour : j'ouvre les yeux.
Je ne suis plus seule.
Repoussant le tissu, j'émerge du creux qui m'abrite
et
doucement, comme sortant d'un rêve, je m'approche.
3 formes humaines là.. dont une assez indistincte.


"Bonjour?"]